quarta-feira, 11 de maio de 2016

O Primeiro dia

Já cá não escrevia há muito...e tanto mudou desde então.

Tive vontade de recomeçar, blogue novo, vida nova...mas não, ninguém recomeça verdadeiramente a vida ao quase 33. O que vivemos, o que sentimos e escrevemos está sempre connosco então vou assumi-lo como momentos de uma vida passada não tão distante quanto isso.

Lembro-me do meu último post, aquele que me fez dizer a mim mesma que a nossa vida somos nós que temos que a construir e que nem sempre teremos um porto seguro para onde voltar.

Fiz das tripas coração, tornei-me dura que nem aço, tomei conta de mim o melhor que soube, perdi mais de 40 kg, comecei a namorar com um homem maravilhoso (à distância), çudei-me para casa dele, fizemos uma casa nossa, mudei de cidade, de ritmo, de vida...uma vez mais. 

Dizem que o amor engorda então recuperei boa parte dos kilos que perdi e agora resta-me reiniciar novamente o combate mas desta vez sem ser um muro de aço, com mais doçura.

Não sei se quero continuar no mesmo trabalho que me faz sentir numa prisão, hoje que a minha vida é mais que o trabalho confronto-me com o quanto odeio o que faço, o quanto não tem nada a ver comigo, o quanto eu andei a fazer mal a mim mesma apostando numa fantástica vida profissional que muitos ambicionariam e que eu não quero. "Ela nunca será brilhante por que não quer" dizia a minha professora quando eu tinha 8 anos...Adivinha ou um um destino fadado naquele momento mas a minha definição de sucesso não é a mesma da maioria. Talvez por isso odeie maiorias.

O meu sucesso é construir a minha família, perder tranquilamente os meus kilos, tomar conta de mim, da minha mente e do meu corpo, ter filhos, ser mãe de alguém, ser mulher de alguém que está aqui sempre. 

Hoje decidi que vou aprender a ser feliz a sério, fiel a mim mesma, custe o que custar.



quarta-feira, 27 de março de 2013

A Miséria da incerteza


Já nada é eterno e já não nos podemos dar ao luxo da ilusão da certeza.

Hoje a minha familia desmoronou-se, novamente.

Tudo caiu assim, num ápice, sem estar à espera. Passaram a ser peças desgarradas de um puzzle que ninguém já quer montar. Não tenho já para que voltar, o meu passado, as minhas raízes desfizeram-se como um miolo de pão já esfarelado em quem alguém osou tocar.

 Já não tenho rede, não tenho aquilo que me seguraria se um dia caísse. E tenho tanto medo de um dia cair e me estatelar redonda no chão frio, sozinha, sem ninguém que me ajude a levantar e me trate das feridas. E enquanto as lágrimas me caem pela face, na minha cabeça passam as memórias das coisas boas e a saudade instala-se.

Hoje a minha  vida voltou a mudar, fiquei um bocadinho ainda mais sozinha.

sexta-feira, 1 de junho de 2012

Pour mon Yeti-Nemo-Karate Kid


Tu m'as dit que je devrais écrire....me voilà.

En effet, j'ai des choses à te dire donc c'est bien l'occasion. 

La première est que je suis à la fenêtre, un verre de vin, essayant de regarder les étoiles à minuit et vingt huit minutes un jeudi soir d'été. Tout aussi romantique que soit l'image, la vérité c'est que c'est Londres, le matin il y a du brouillard et le soir aussi donc je ne pourrais pas savoir à moins d'avoir une nuit exceptionnelle, un soir, par un coup de chance. Je garderai les étoiles pour le Portugal, je te le dirai quand ce seront les bains de minuit chez ma mère, là où l'on voit vraiment les étoiles, là où on se sent prêt à rêver.

La seconde, je voulais te la dire en te regardant dans les yeux mais comme cela ne s'est pas fait aussi rapidement que je ne l’espérait, je te la dis là. Il faut dire les choses au bon moment, là quand on le ressent sinon c'est un peu moins vrai et je serais toujours transparente avec toi. Donc voilà, ce sera comme ça, à travers la technologie moderne, on y perd un peu.

Je viens de faire un des plus grands changements dans ma vie, venir ici est probablement une décision qui influencera pour toujours ma vie, une expérience qui me marquera dans plusieurs sens. Je n'ai pas choisi Paris car je voulais être sûre de faire un choix à 100% libre, je voulais être sûre de faire un choix égoïste en ne pensant qu'à moi et non pas à mes relations avec ceux qui m'entourent. Cela a été conscient et quelque part réussi: j'ai choisi le chemin le plus dur mais c'est ça la vie parfois, savoir se surpasser.

Au long de ma vie je me suis toujours senti seule. Seule dans mes pensées, seule dans mes décision, dans mes actions. J'ai perdu à 15 ans mon plus grand repère, ma grand-mère, et je me suis sentie encore plus seule. J'ai appris que cela n'était pas forcément mauvais, j'ai appris que ma solitude faisait de moi quelqu'un de différent de la plupart des gens, j'ai appris à être tellement forte que je me sens capable de tout faire, de tout recommencer à tout moment. Je ne te mentirai pas, cela me plait.

Mais, tout au long de ce chemin, j'ai croisé des gens qui, peut être par l'alignement des étoiles ou peut être juste par chance, ont été là au bon moment, ils ont su être tout ce dont j'avais besoin à un moment bien précis dans le temps. Certains sont toujours à mes côtés, d'autres seront les êtres humains les plus importants de ma vie à une période bien déterminée et continueront de vivre dans ma mémoire.

Je me considère souvent quelqu'un de chanceux, cela est vrai. La vie n'est pas très dure avec moi et je la remercie fortement. Une des raisons qui me fait penser ceci c'est justement ces vies qui se croisent de temps à autres sur mon chemin.

En 2008, quand je t'ai rencontré tu as été important sans le savoir...tu m'as montré que dans la vie il n'y a pas qu'une seule personne sur terre qui soit capable de nous faire sentir heureux et que l'on est envie de rendre heureux au retour. Cela a peut être détruit un peu quelque chose qui existait depuis plusieurs années mais ça m'a aussi donné plus de confiance en moi. Peu importe si cela a été vrai ou provoqué par les circonstances particulières de l'époque. A l'époque je ne t'ai pas dit l'importance que tu avais pu avoir eu pour plusieurs raisons mais plus important que tout sentiment que j'ai pu éprouvé, a été le changement que tu a provoqué sans le savoir.

J'ai toujours eu la sensation de te connaître, de te savoir par coeur. Je ne sais pas pourquoi et cela peu importe. Mais j'ai toujours su que tu étais le type sensible et très particulier que je connais depuis quelques mois. J'ai aussi toujours su que même si ton coeur te disait que tu pouvais me faire confiance, tu ne le ferais pas de suite. Mais je savais que si j'insistais, un jour tu me ferais confiance comme tu me fais maintenant.

Quel long chemin pour 2 personnes qui n'ont été physiquement dans la présence l'une de l'autre que pendant 4 mois! Ce ne fut pas toujours facile, des sentiments à gérer, des moments où j'ai eu envie que de te tuer et de laisser tomber mais aujourd'hui ça vaut la peine tout ça. Aujourd'hui tout est plus simple et tu es devenu un homme que j'admire profondément et un de mes meilleurs amis.

J'adore la profondeur de nos partages, j'adore pouvoir te parler de (presque) tout, je déteste ne pas pouvoir te dire qu'aujourd'hui c'est moi qui commande la pizza quand ça va pas mais j'essaye à chaque fois de te faire sentir que je suis là pour toi, tout aussi proche, d'autres façons.

Bon, tout cela pour nous décrire et je n'ai encore rien dit...alors allons-y:

La deuxième chose que je voulais te dire c'est: merci. Tu n'arriveras peut être pas à comprendre mais depuis que j'ai fait le choix de partir il y a eu des jours où te parler m'a sauvé la journée, où ce fut le seul bon moment qui m'a fait accrocher. Et ne confonds pas les choses, je ne parle pas d'amour comme j'ai pu t'en parler auparavant (ce n'est point l'objectif de cet écrit). Je te parle d'autre chose, de soutien, d'amitié, de partage, de sourire. Sans toi, venir à Londres aurait été bien plus compliqué que cela ne l'a été. Tu n'imagines pas tout ce que j'ai à te remercier...

Je sais que tu m'as laissé rentrer dans ta vie d'une façon très particulière et je suis consciente de la preuve de confiance que tu me fais et de combien cela a probablement été dur pour toi mais merci d'avoir fait ce chemin, c'est un vrai privilège pouvoir avoir avec toi la relation que nous avons. Avoir quelqu'un qui nous reçoit comme ça au plus profond de soi-même est une chance incroyable, un peu un super numéros hors-série en édition limitée d'une BD favorite.

Je sais toujours pas quelles sont les constellations que je vois de chez moi, il est 01h36, le verre de vin est vide, la fenêtre est fermée. 
Je sais pourtant te dire que ces derniers temps tu a souvent été mon étoile du berger.


quinta-feira, 1 de dezembro de 2011

Meu Sangue Latino

Agora que vejo o momento em que vou deixar definitivamente Portugal aproximar-se a passos largos, dou por mim num turbilhão de pensamentos e de conexões sinápticas a velocidades estonteantes e com os mais variados assuntos.

Dou por mim também muito mais atenta à questão da nacionalidade. Já morei fora de Portugal, sei o que são as saudades, as identificações com o que é nosso mas também sei que quebrei essa barreira. Hoje, não consigo olhar para o nosso país com aquele fervor que o cartão de cidadão deveria impor. Sinto que sou mais do que portuguesa.

No meio dos meus devaneios e tentativas de definição, tenho dado por mim a sentir-me parte de um outro conjunto, um conjunto de que Portugal faz parte e que esse, talvez sim, seja aquele de me sinto mais próxima.


Desconfio seriamente que o meu sangue é latino.

Somos filhos e netos de gente que sofreu, somos nós mesmos guerreiros e sofredores, desafiadores, filhos do desenrasca mas fazemos das nossas pequenas e insignificantes vitórias o centro do mundo. Temos o coração junto à boca, somos mesquinhos por natureza e passados 10 minutos somos capazes de ter o maior gesto de bondade do ano.

Somos assim, contraditórios por natureza, fugimos sempre às regras, até na essência do nosso ser.




segunda-feira, 26 de setembro de 2011

Tout le monde

Desafiei este grande companheiro de "escrevinhices" a tratar um tema por semana e dei o mote "o que é o amor?"

Sim, o tema é vasto, demasiado vasto para ter uma resposta certa e única. Pouco importa, aqui conta mesmo é que escrevamos, que partilhemos, que evoluamos enquanto escrevinhadores e que paremos neste mundo louco que nos consome para pensarmos.

Para já comecei por pensar no que vou escrever, "escolher" um amor. Decidi escrever sobre aquele que é, provavelmente, o meu maior amor. Não é aquele que nasce visceralmente cá de dentro, esses são outros e alguns já esboçados em posts passados, não, apenas aquele que me emociona, aquele que é capaz de me deixar com as lágrimas nos olhos e no entanto nunca me fará chorar lágrimas grossas.

Falo-vos do amor pelo Outro, no sentido bíblico do termo. Do amor imenso que nutro pela humanidade e que me faz querer descobrir novos mundos e novas gentes, e, ao mesmo tempo, exerce sobre mim uma força de gravidade gigantesca.

Quando penso no ser humano, confesso que as primeiras coisas que me assolam o espírito não são propriamente coisas boas. Mas só não se gosta de algo quando esse algo não nos é indiferente, quando sentimos necessidade de ter expectativas para ele, quanto queremos torná-lo melhor.

O Ser Humano é aquilo que de mais especial e mais horrível conseguimos criar. Não existem pessoas boas ou más, existem pessoas que nos fazem passar momentos inesquecíveis de tão bons ou de tão maus. Todos somos capazes do melhor e do pior, a capacidade de perdoar e de não julgar, essa foi reservada só para alguns.

É este Ser Humano que produz algo tão belo quanto a música, a imagem, a junção das palavras que eu amo. Amo este Ser Humano que se emociona, que me emociona, que faz da vida um curto espaço num vasto momento do tempo de que vale a pena desfrutar.

Isto sim é o Amor. Uma manta de retalhos feita com o de melhor existe dentro de cada uma das pessoas com que nos cruzamos, ainda que frugalmente.

quarta-feira, 14 de setembro de 2011

(2004-2011)

Demorou meses, talvez anos, talvez 2 anos, mas consegui.

Consegui finalmente aceitar uma realidade que teimava em parecer uma miragem de oásis na minha vida.

Finalmente consigo ver e sobretudo aceitar a vida sem ti. Não que tenha desistido ou baixado os braços de vez, ainda não, mas aceitei que tudo pode acontecer e sei que a escolha de onde vou viver os próximos anos da minha vida depende essencialmente de uma escolha que só tem a ver connosco.

Sei hoje que essencialmente terei de viver comigo o resto da vida e não posso deixar que cicatrizes demasiado profundas se instalem em mim. Sei hoje que nos terei vivido a 100 % e que não levo qualquer não-dito ou não-feito comigo.

Agora resta-nos cuidar dos feridos, refazermo-nos e reinventarmo-nos sob novas formas. Estarás sempre guardado no meu coração, terás sempre sido a pessoa mais especial que conheci em toda a minha vida e amarte-ei sempre, mas agora ficarás guardado numa gavetinha nos fundos do coração da qual perderei convenientemente a chave.

É tempo de dar novas oportunidades à vida.

domingo, 4 de setembro de 2011

Quem me leva os meus fantasmas?


Ontem foi um dia de confidências. Confidências daquelas que só fazemos a poucos que realmente merecem conhecer o que de pior pôde existir em nós, que permitem compreender as linhas com que cosemos o nosso pensamento e o fio condutor que provoca as nossas reacções.

Ouvi também confidências, confidências que certamente foram difíceis de libertar porque mexem com a essência do que nos mantém acesos.

Mas confiámos, e ali num sítio que em nada combinava com a profundidade do que se disse entre nós, senti um sentimento de libertação e de grande alegria: o primeiro porque agora sim somos realmente Amigos com A maiúsculo porque já não tenho nada a esconder-lhe e o segundo porque ele soube entender e não julgar.

Falámos ontem de solidão, do peso dela na nossa vida. Acredito que a solidão termina para sempre no dia em que nós fazemos algo especial na vida de outra pessoa que a fará sempre pensar em nós em determinado momento.

Já falei aqui várias vezes desta amizade, principalmente pelo facto que foi ela que motivou a existência deste blog. Mas hoje ela tem outro peso, não porque olhe para ela com outros olhos mas porque me fez acreditar que não estava tão sozinha quando olhava para o mundo que me rodeia. E isso enche-me de força para continuar no meu caminho.

Tem clara e sinceramente sido a melhor descoberta dos últimos tempos.